L'heure du sommeil plane sur eux Moé j'rêve tout éveillé Des formes me regardent et se subliment En une ambiance qui frôle mon être Qui rend solubles mes émotions Cette solitude cherche la réflexion à l'intérieur vogue le regret Le regard des autres est trop lourd Comme une peur qui ruisselle sur mon âme Et même avec eux j'me sens seul Le soir venu j's'rai encore déçu J'suis la risée d'une fable à la recherche d'une morale Peut-être qu'un jour tout s'ra clair Et j's'rai à l'aise dans la lumière Mais pour l'instant je perds mon sang Et l'air que j'respire ne cesse de refroidir Le regard des autres est trop lourd Comme une peur qui ruisselle sur mon âme Et même avec eux j'me sens seul Le soir venu j's'rai encore déçu J'suis la risée d'une fable à la recherche d'une morale Un froid intense s'est installé Et tout le sang s'est vidé Le poids du monde est moins lourd Une autre âme s'est mutilée Le regard des autres etait trop lourd Comme une peur qui ruisselait sur son âme Et même avec eux il se sentait seul Le soir venu il était toujours déçu C'est la fin d'une fable où y'en n'a pas d'morale À Martin Valade