Refrain 
Berceau de l'Amérique, cité fortifiée gardée de MC's meurtriers, certifiés 
La Constellation, n'a toujours pas cessé de briller 
Oublies la science-fiction ma science est réalité 

Poursuivie par le soleil, mon ombre destination première 
Suivre la lune, ne jamais regarder derrière 
Solitaire, la vision de l'aigle, un visionnaire 
Élémentaire, je me dédouble d'un camouflage du désert 
À chaque seconde passée, voyage et brave ma destinée 
Celle que j'ai forgée, poussée au gré du vent volonté 
Les bourrasques effacent les taches et laissent les belles traces 
Mais saches que sous les grands panaches souvent se cachent les rapaces 
C'est la vie terrestre, le temps meurt, les souvenirs fanent 
Mais l'écrit bien décrit, se fossilise dans corps, coeur et âme 
La mort s'accapare les proches, alors adores tes ennemis 
Personne n'a d'amis, on ne survit pas on vit 
N'entreposes jamais dans l'oubli que chaque jour est le dernier 
Et ce n'est pas demain qu'on doit commencer à y songer 

Première infraction sur le son, s'introduit par effraction 
Réaction, seconde en une fraction, attraction 
Le Gémeaux, lorsque tenté ne peut résister 
Exister c'est pas moi, je suis là, autant en profiter 
C'est pourquoi chaque fois que soleil sort, moi je m'endors 
À l'appât de la nuit, je mords encore comme un vampire 
Assoiffé de vie, de mort imbibée 
Les yeux posés sur la glace, au radar indétectés 
Ma position "location" , prisonnier d'éternité 
Quelque part enchaîné, entre l'enfer et puis le paradis 
Depuis ma cellule, fabule face à ces somnambules 
Programmés pour opérer le 9 à 5; ridicule 
Plus rien n'est pareil, peut-on m'expliquer ce qui c'est passé en une année 
Amis aussi se sont métamorphosés 
2 Faces temps pour toi de renverser le sablier 
La génération prochaine est destinée à dégénérer 
À peine âgés d'une douzaine d'années 
Certains jeunes du quartier, voudraient m'acheter de quoi fumer 
Il y a de quoi délirer, à chaque fois, j'ai refusé 
Crois-moi j'ai abusé, si j'étais toi je retournerais m'amuser 
Autour de moi le monde semble s'improviser 
Hypnotisé, par une réalité télévisée 
Moi le premier, naïf sous l'emprise d'artistes illusionnistes 
Déchiffrais des pistes irréalistes. 

M'interroge et je m'incline en phase silencieuse créative 
"Questionnement" énergie et matière relative 
Quand serais-je réellement attiré par la vérité 
Non pas celle recréée, inventée, mais la réalité 
Dépourvue de points de repère et distractions 
Qui contredisent ceux qui voient clair, il faut faire attention, car 
Le pouvoir, primaire élément de toutes les créations, 
Est couvert d'illusions masquées de fines odeurs de poisons 
L'arôme de pureté qui nous rappelle qu'on est bien vivant 
Est calé dans une mer grisonnante, aux vapeurs ciment 
Cruel duel, vie égale raison versus passion 
Le dilemme besoins/désirs offre ses services à la corruption 

Refrain
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