Hypocrite, non, pourtant mon nom 2 Faces le Gémeaux 
Pourquoi donc ? simple, présente le recto comme le verso 
Berceau de l'Amérique je représente sur un micro 
Niveau rhétorique les rivaux restent paraplégiques 
C'est grave, crache des mots comme dragon crache le feu 
Feuille s'enflamme, crame, comme Marijeanne à Amsterdam 
Eh yo, Kassis a pour son dire que culture se cultive 
J'herbalise, verbalise et canalise matière grise 
Les coches brisent, tombent les unes après les autres 
Comme des dominos et ce, jusqu'au tombeau, El Nino 
Mon flow, ravage, saccage les plages d'est en est 
Contamine telle la peste chaque fois que manifeste 
Mercedes, dead prez, mes rêves sont pris au piège 
Donc siège devant télé, tire un liège, allume un cierge 
Quoi qu'il en soit, c'est chacun son chemin de croix 
Son coin, son foin, son joint et puis ça s'arrête là 

Refrain 
Je laisse le délire me séduire, conduire mes agirs 
Jouir des désirs et rire des pires souvenirs 

Fantastique verbalistique ma technique fantasmagorique 
Mathématique complexe tactique, flip lyrique au style biblique 
Statistiques géographiques en position expansion 
Vocation : une large production pour faire des millions 
Expression faciale décalque ton mental, cérébral 
L'instrumental, je voile au lyrical, je parle 
Un prophète du côté de Québec au dialecte incorrect 
"Yo Onze, pas de doute, nous sommes les maîtres-poètes" 
Extension, apparition, même direction destination 
Abstraction, création des fascinations 
Combustion, éjection, de firmes de rimes à la cime 
Ces films et lignes qui friment n'auront pas un dîme 
Préparateur, injecteur, de saveur dans ton secteur 
Propulseur, dictateur, sauveur à onze heures 
Onze plonge et songe à cette figure de style 
Indélébile, versant face, profanant le pile 

Manie le microphone comme le Golden Gun n'épargne personne 
Fais face à 2 Faces et pour toi les cloches sonnent 
En somme, t'assomme de par les consonnes que j'actionne 
Et fractionne les MC's qui n'impressionnent personne 
Les espoirs se consument, pas d'autre choix on assume 
On assure, même la plume parfumée d'amertume 
Pourquoi la vie, pourquoi ci pourquoi ça ? 
Pourquoi moi, pourquoi pas ? Il n'y a pas un chat qui sait ça 
J'en ai plein le cul des questions, oui ou non, du PQ 
Des Libéraux, des autres, ça tourne en rond comme les saisons 
Mon pays n'est pas un pays c'est l'hiver 
Comme un conifère j'essaie de grandir et joindre la lumière 
L'univers est infini, ma fonction indéfinie 
La vie se poursuit, tandis qu'un vers s'arrête ici 

Refrain
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