Des étoiles qui filent Se noient dans mes yeux Je marche comme en rêve sur leur traîne Funambule indécis, cascadeur périlleux Modeste prisonnier des heures qui s'égrènent Et toujours cette pluie Qui m'étreint Et qui m'émeut À fleur de peau Tout ce que je touche me brûle, c'est trop Elles se resserrent, toutes ces lignes Toutes ces idées qui me minent, c'est trop Je plonge dans les larmes que ma mère m'a données Et les torrents de colère que mon père m'a laissés J'ai sans cesse rejoué La musique dans ma tête Dans l'espoir d'y voir passer une silhouette Dans mes belles insomnies Je divague et je guette L'ombre d'un souvenir À fleur de peau Tout ce que je touche me brûle, c'est trop Elles se resserrent, toutes ces lignes Toutes ces idées qui me minent, c'est trop Je plonge dans les larmes que ma mère m'a données Et les torrents de colère que mon père m'a laissés Je plonge dans les larmes que ma mère m'a données Et les torrents de colère que mon père m'a laissés