Je maudis le sang malade, obscène Saturé d'affliction Qui se répand dans mon corps Et m'écorche les veines Gras poison où d'empêtrent Milles insectes parasitaires Pour semer des oeufs informes Suintant la tristesse et le dégout Je ne me connais plus Les pensées heureuses Atrophiées, étouffées Dans leur prison osseuse Un regard lumineux brouillé Par le filtre gris de l'indifférence Un regard vide