Au coeur des forets d’épines, la brise invoque le brasier Ligne incandescente, court sur le sol doré Avance et recouvre la terre sèche D’un drap de soie rouge Fuyant ou luttant, la terreur s’empare des hommes accablés Les poursuit jusque dans leurs songes, les envahit sans effort Les crépitements annoncent le silence Seuls et implorant, qu’on les libère de leur monde calciné Prisonniers de leur monde calciné Pieds et poings liés Implorant le pardon Le pardon