Les chairs se dérobent et se consument Des reptations sous cutanées Les secondes te rongent dans une frénésie Qui a fait de moi ta métastase Déferlante intruse au travers des couloirs visqueux Sous une surface éphémère et tremblante Des tunnels organiques dégoulinants de vice Où ils rampent, grouillants dans un vrombissement sordide Ekbom Les chairs se dérobent et se consument Des reptations sous-cutanées Les secondes te rongent dans une frénésie Qui a fait de moi ta métastase Des craquements d'instabilité résonnent Au rythme qu'ils dévorent, phagocytent Profanent la matrice, ébranlent l'édifice Et le silence s'installe Il n'y a plus que les pensées qui rampent Se mélangent dans un marasme flou, nauséabond Des torrents psychotiques de flots d'idées qui se délitent avec les chairs Mais le plaisir que je ressens est lui bien réel Mes extrémités fourmillent Et je reste là A contempler et vomir Devant le délicieux spectacle des secondes qui s'enfuient Ces instants interminables, à la violence si banale Les bruits sourds de mastication