Par ce jour pâle et austère Infecté des relents de mon écorce viciée qui brûle Les ronces noires jaillissent des entailles Le vice des entrailles Ecorchent les lèvres des gardiens silencieux Se dresse dans l'irrévérencieux Le vide des entrailles Des démons porteurs de soufre, aux visages grimaçants Témoignent de malveillance dans l'ombre implacable qui m'enserre Suivent les effluves abandonnés des chiens hurlants Si les lames éblouissent, je saurai les provoquer Les faire danser de cruauté et traquer les imposteurs Les ronces noires jaillissent des entailles Le vice des entrailles Ecorchent les lèvres des gardiens silencieux Se dresse dans l'irrévérencieux Le vide des entrailles Etouffés des éclats célestes, ils périront dans leurs cendres Une poussière de néant A l'existence révoquée La guerre m'enivre, les ronces prolifèrent Je regarde le sol fléchir Le vide des entrailles Il sépare les semences La créature s'anime et jubile Il n'y aura jamais d'ombre sur ta route Que désolation et pénitence