Pour deux ou trois chansons, lesquell's je le confesse Sont discutables sous le rapport du bon goût J'ai la réputation d'un sacré pince-fesses Mais c'est une légende, et j'en souffre beaucoup Les fesses, ça me plaît, je n' crains pas de le dire Sur l'herbe tendre j'aime à les faire bondir Dans certains cas, je vais jusqu'à les botter mais Dieu m'est témoin que je ne les pince jamais En me voyant venir, femmes, filles, fillettes Au fur et à mesure avec des cris aigus Courent mettre en lieu sûr leurs fesses trop douillettes Suivies des jeunes gens aux rondeurs ambiguës Quand une bonne sœur m'invite entre deux messes A lui pincer la croupe infidèle à Jésus Pour chasser le démon qui habite ses fesses Je lui vide un grand verre d'eau bénite dessus En revanche, si la même enlevant son cilice Et me montrant ses reins me dit: J'ai mal ici Embrassez-moi, de grâce arrêtez mon supplice! Je m'exécute en parfait chrétien que je suis Quand me courant après, la marchande d'hosties Me prie d'épousseter les traces que les doigts Des mitrons ont laissées sur sa chair rebondie Je la brosse: Un Français se doit d'être courtois! Et quand, à la kermesse, un' belle pratiquante M'appelle à son secours pour s'être enfoncé dans Sa fesse maladroite une herbe un peu piquante Je ne ménage ni mes lèvres ni mes dents Cert's, un jour, j'ai pincé l'éminence charnue A une moribonde afin de savoir si Elle vivait encore: Une gifle est venue Me prouver qu'elle n'était qu'en catalepsie Enfin, si désormais quelqu'une de vos proches Affirme en vous montrant son cul couvert de bleus Qu' c'est moi qui les ai faits, avec mes pattes croches En doute révoquez ses propos scandaleux