J'aime à me promener Dans la riche splendeur Avenir et passé Du château intérieur Dans le rends patio Plein d'oiseaux et des fleurs Entre le marbre chaud Va enseigne le coueur Le salon resplandit de lustres de cristal De musique des cris Sur la houle du bal Dans la salle d'enfrech Peuplé de paravants Cordes de linges se seche Ou du Soleil, le vent J'aime à me promener Dans la riche splendeur Avenir et passé Du château intérieur Les escaliers sont voles Vers le dos mes toiliers Et les tapis si mole Au satin des souliers Dans le jardin d'hiver Aun transparences d'alcohol Voici nos rocking chairs et Au temps en immole Dans bibliothèque Luisent tous les trésors Des autres peopletheques Des lointains astres morts J'aime à me promener Dans la riche splendeur Avenir et passé Du château intérieur Dans la salle aux orgies Pleurent les chandeliers Sur les ventres polis Sur le feu des colliers Le foutre et la sueur Baignent la soie des draps De brûlantes lueurs Mordorés niagaras Tribades et bacchantes Collent fées et priapes Dans la fureur méchante De leurs danses en grappes J’aime à me promener Dans l’unique splendeur A venir et passée Du château intérieur Dans la chambre d’amour Au lit rouge à colonnes Aux murs bleus singapour Un opéra résonne La lumière ruisselle Comme un foyer de rires Et les encensoirs mêlent Le santal et la myrrhe Dans le creuset de mort La conception fidèle Unit le fer et l’or Pour la vie éternelle J'aime à me promener Dans la riche splendeur Avenir et passé Du château intérieur Dans la chambre aux tortures Le chrome et le nickel Attendent leur pâture D'anges et de mortels Entre chair et éther Le supplice s'ordonne Rouge été, noir hiver Enfer et ciel fusionnent L'être peut-être vole Par delà l'injustice Dans l'azur sans idole Du jardin des délices J'aime aller et venir Dans l'horrible splendeur Du meilleur et du pire Du château intérieur