Les hommes en main rockeuse Où trempent tout ce rose Aux chemises douteuses Les hommes avec des gants posé sur le volant D’un geste possédant Les marins, les boxeurs, aux superbes odeurs Tout blanc de sueur Ah, les beaux animaux, vivant en liberté Dans nos forêts, de chaud, de fer et de fumée Ne crains pas le méchant, au visage d’enfant Aux poignets de brigands, les hommes fatigués Qui vont téléphoner, au sous-sol des cafés Les musiciens bleutés, aux veines éclatées À la bouche mouillée Ah, les beaux animaux, vivant en liberté Dans nos forêts, de chaud, de fer et de fumée Les gens qui appuient sur le nez, au regard ombragé Entends les pas gratter Les hommes aux mains païennes, sortant des vespasiennes En fermant leur persienne Les pauvres quadragénaires, qui savent pas se taire En plissant les paupières Ah, les beaux animaux, vivant en liberté Dans nos forêts, de chaud, de fer et de fumée De fumée