Je suis le Roi des Bretons, la mort d'aucune façon n'entamera mon courage et qu'importe mon âge, Les deux pieds dans l'étrier, chevauchant mon destrier Pourfendant les nuages, gravé comme une image Au côté de mes amis, je tuerai mes ennemis Je brandirai les armes, sans verser une larme Dans les mains mon bouclier, une dague et mon épée Vociférant de rage, frappant comme l'orage Écoutez le temps passé, la mémoire du vent Écoutez le temps passé La mémoire des cavaliers Fidele à ma renommée, à la parole donnée Je sais qu'elle est ma charge, je suis du moyen-âge Au côté de mes enfants, à l'appel de l'olifant Paré de tous mes pages et fier de mon lignage Et si je suis terrassé, piétiné, destitué Sur le champ de bataille, je dis vaille que vaille Je suis prêt à m'en aller, si telle est ma destinée Sans peur du grand voyage, mon ciel est sans ombrage Écoutez le temps passé, la mémoire du vent Écoutez le temps passé La mémoire des cavaliers Entendez la chevauchée, des chemins d'éternité Écoutez le temps passé, la mémoire du vent Écoutez le temps passé La mémoire des cavaliers Ma mémoire sera forgée, ma légende composée L'on dira du vieux sage, et de son équipage Qu'il n'aura jamais failli, au détriment de sa vie L'honneur est son bagage, ce chant son héritage Je suis le Roi des Bretons, la mort d'aucune façon n'entamera mon courage et qu'importe mon âge, Les deux pieds dans l'étrier, chevauchant mon destrier Pourfendant les nuages, gravé comme une image