Lucile, descends, Lucile Tu es toujours dans les airs Drôle de vie d’être tout la semaine Hôtesse dans une compagnie aérienne Lucile, descends, Lucile Reste un peu là sur la terre Je te serre à peine dans mes bras Tu es déjà cinq mille mètres au-dessus de moi Si jamais tu vois Une fourmi en bas Regarde-la deux fois C’est peut-être moi Là-haut dans l’espace Dans un uniforme C’est mon amour qui passe Toujours entre deux villes, entre deux vols Lucile, descends, Lucile Toutes les nuits dans mes rêves Tu me nargues en robe de mariée Et tu me lances des avions en papier Lucile, je vois, Lucile Des pilotes qui t’enlèvent Je m’ réveille en criant ton nom J’ peux plus dormir, j’ai les yeux fixés au plafond Et pendant c’ temps-là Ma Lucile, ma Lucile Au-dessus de Tanger Ma Lucile, ma Lucile Tu distribues l’ journal (Ma Lucile, ma Lucile) Et tu sers le thé Tu fais une escale Tu m’envoies comme toujours Une carte postale De New Delhi, New York ou Singapour Lucile descends Lucile Ce n’est qu’ici sur la terre Qu’on partage les sentiments Qu’on fait grandir les arbres et les enfants (Descends, Lucile) Lucile, descends, Lucile De ce pays dans les airs Où ne tombe jamais la pluie De ce pays où ne pousse jamais la vie Chaque fois qu’ tu viens m’ retrouver C’est un peu surnaturel Chaque fois qu’ tu viens m’embrasser C’est par la route du ciel (Descends, Lucile…descends, descends, Lucile) Lucile, descends, Lucile Tu es toujours dans les airs Drôle de vie d’être toute la semaine Hôtesse dans une compagnie aérienne (Descends, Lucile) Lucile, descends, Lucile Reste un peu là sur la terre Je te serre à peine dans mes bras Tu es déjà cinq mille mètres au-dessus de moi