Dans certains songes qui ne brûlent que la nuit, lorsque l'on vagabonde, on est seuls sous la pluie. c'est ici que les ombres volatiles viennent mourir, dans cette pénombre. Ne plus rien dire. Puis goûter aux rayons de la lune qui rebondissent sur les plumes endormies. Le chant de la fontaine, escorté par les anges, rythme la nuit. Goutte opaline. Des Nues, je l'aperçois, trouble et diaphane, et semble moi. Des Nues, ou d'un ailleurs. Rien d'établi, et puis... Et demain tout sera comme avant, un autre chemin, pour suivre la course du temps, Le chant de la fontaine, escorté par les anges, ne sera plus qu'un long silence. Des Nues, je l'aperçois, trouble et diaphane, et semble moi. Dans les Nues, son paysage, mon âme à son image, à son image.