J'ai traversé tant de couloirs Le corps nu, affaibli par le froid Il ne reste de ma mémoire Que ce cri dont l'écho ne part pas Un instant de malaise, de peur Semblable à une vie pour moi Une ombre, une présence Un visage recouvert La lumière, un bourreau Sa main sur mon corps Sa main sur mon âme Un ultime cri qui résonne en moi