Il y eut un été J’allais en majesté Embellie sous l’empire De tes pires voluptés Et le cœur à la fête J’emmenais parader Ma beauté indiscrète Nimbée d’eau de toilette Empreinte de Courrèges Me faisait cortège Il y eut un été Tu baisais de ma robe Ecarlate l’ourlet Le délice me faisait Abdiquer Et l’aube me trouvait Toute déshabillée Mais parée de fougère Royale et chypre vert Empreinte de Courrèges Me faisait cortège Il y eut un été Quand tu quittais mon lit Après toute une nuit Empreinte de Courrèges Te faisait cortège Une inconnue qui passe Et le parfum fugace De nos lèvres défuntes Qui m’étreint Ô Empreinte