Et quand, les soirs d'hiver, je rentrais chez moi J'aimais bien le son de la neige sous mes pas Je voyais la lumière de la chambre de loin Tu me crois pas, mais le froid, je le sentais moins Ça pouvait être, tu sais, ces soirs de cafard Des journées qu'on oublierait bien, des journées noires Mais je voyais la lumière de chez nous de loin Et j'oubliais un peu et je me sentais bien J'avais Laëtitia J'avais Laëtitia J'avais Laëtitia Je l'avais près de moi J'avais Laëtitia J'avais Laëtitia J'avais Laëtitia Je l'avais près de moi Je suis pas bien malin, on me l'a répété Depuis toujours, j'ai préféré plutôt rêver Chez moi, on ne pardonne pas d'être fragile Ça ne se faisait pas d'être aussi malhabile Au bureau aussi, ils se moquent tous de moi Tu comprends, je fais pas les choses comme il se doit J'aime pas leurs blagues idiotes puis je ne bois pas Mais quand je rentrais, les nerfs à bout, tant de fois J'avais Laëtitia J'avais Laëtitia J'avais Laëtitia Je l'avais près de moi J'avais Laëtitia J'avais Laëtitia J'avais Laëtitia Je l'avais près de moi Six jours déjà que j'attends ici dans le noir Laëtitia est partie, c'était vendredi soir Elle a laissé un mot: Adieu, oublie-moi Et je ne comprends pas et je guette ses pas J'ai briqué la maison pour qu'elle ne trouve pas Le désordre et la poussière quand elle rentrera De peur de la manquer, j'ai pas osé sortir J'ai la tête qui tourne, parfois j'entends son rire Et j'attends Laëtitia J'attends Laëtitia J'attends Laëtitia Depuis si longtemps déjà J'attends Laëtitia J'attends Laëtitia J'attends Laëtitia Laëtitia qui ne vient pas J'attends Laëtitia Laëtitia qui ne vient pas