Tu regardes les feuilles partir au loin Tu n’bouges pas Aucun mot ne vient te calmer Tes cris sourds qui résonnent Ricochent à la surface Quand on rêve en couleurs Sous nos paupières closes Parie avec moi Que les gouttes d’eau Retournent à la mer En marchant sous la pluie Tu choisis de te taire Attendant la nuit Tu dessines des ombres qui dansent Les miroirs d’eau Les cascades sur nos bras Allongent nos nuits Et dessinent la ville qui dort Tu te perds dans un brouillard épais Tes larmes roulent Pendant que l’eau vient te bercer Les vertiges, les oublis Arrivent avec l’automne Comme les cycles lunaires Les sentiments s’exposent Parie avec moi Que les nuages Provoquent les marées En marchant sous la pluie Tu choisis de te taire Attendant la nuit Tu dessines des ombres qui dansent Les miroirs d’eau Les cascades sur nos bras Allongent nos nuits Et dessinent la ville qui dort et dessinent la ville qui dort Et dessinent la ville qui dort Comme le temps s’évapore Et cicatrise nos peines Que la poussière des ombres Contraste avec le ciel Les silences Poursuivent le courant Et les nuages S’effacent avec le vent En marchant sous la pluie Tu choisis de te taire Attendant la nuit Tu dessines des ombres qui dansent Les miroirs d’eau Les cascades sur nos bras Allongent nos nuits Et dessinent la ville qui dort Et dessinent la ville qui dort