Au creux de nos bras Meurent les rois À leur couronne Se mêlent nos chaînes Et sous nos cris S'oublie leur voix Dans leurs larmes Au fond de leur regard Le parfum de l'herbe S'évanouit Sur le sol froid leur pelage un jour resplendira Nous les libèrerons Et les rois reviendront Fleuriront alors les jours d'or