Le matin dès l'aube au petit jour Les hommes marchent dans les champs Les hommes marchent, les hommes marchent Les hommes marchent en avant Et dans la boue et dans l'eau sale Les hommes attendent patiemment Les hommes attendent, les hommes attendent Les hommes attendent leur moment Dans les boyaux de la terre Les hommes meurent lentement Les hommes meurent, les hommes meurent Les hommes meurent en attendant Le matin dès l'aube au petit jour Les hommes marchent dans les champs Les hommes marchent, les hommes marchent Les hommes marchent en avant Et puis dès lors qu'arrive l'ordre Les hommes courent en avant Les hommes courent, les hommes courent Les hommes courent vers le néant Et sur la plaine au son des tirs Les hommes tombent rapidement Les hommes tombent, les hommes tombent Les hommes tombent finalement Sur la terre de personne Les hommes crèvent péniblement Les hommes crèvent, les hommes crèvent Les hommes crèvent dans les champs Et sous le feu et sous les balles Les hommes dansent quasiment Les hommes dansent, les hommes dansent Les hommes dansent en tombant Et puis dès lors qu'arrive l'ordre Les hommes courent en avant Les hommes courent, les hommes courent Les hommes courent vers le néant Et sur la plaine au son des tirs Les hommes tombent rapidement Les hommes tombent, les hommes tombent Les hommes tombent finalement Sur la terre de personne Les hommes crèvent péniblement Les hommes crèvent, les hommes crèvent Les hommes crèvent dans les champs Et sous le feu et sous les balles Les hommes dansent quasiment Les hommes dansent, les hommes dansent Les hommes dansent en tombant