J'ai rencontré ce matin, devant la haie de mon champ
Une troupe de marins, d'ouvriers, de paysans

Où allez-vous, camarades, avec vos fusils chargés?
Nous tendrons des embuscades, viens rejoindre notre armée
Où allez-vous, camarades, avec vos fusils chargés?
Nous tendrons des embuscades, viens rejoindre notre armée

La voilà, la Blanche Hermine, vivent la mouette et l'ajonc
La voilà, la blanche hermine, vivent Fougères et Clisson

Où allez-vous, camarades, avec vos fusils chargés?
Nous tendrons des embuscades, viens rejoindre notre armée

Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs
Moi, je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps
Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs
Moi, je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps

La voilà, la Blanche Hermine, vivent la mouette et l'ajonc
La voilà, la blanche hermine, vivent Fougères et Clisson

Ma mie dit que c'est folie d'aller faire la guerre aux Francs
Moi, je dis que c'est folie d'être enchaîné plus longtemps

Elle aura bien de la peine pour élever les enfants
Elle aura bien de la peine, car je m'en vais pour longtemps
Elle aura bien de la peine pour élever les enfants
Elle aura bien de la peine, car je m'en vais pour longtemps

La voilà, la Blanche Hermine, vivent la mouette et l'ajonc
La voilà, la blanche hermine, vivent Fougères et Clisson

Elle aura bien de la peine pour élever les enfants
Elle aura bien de la peine, car je m'en vais pour longtemps

Je viendrai à la nuit noire, tant que la guerre durera
Comme les femmes en noir, triste et seule, elle m'attendra
Je viendrai à la nuit noire, tant que la guerre durera
Comme les femmes en noir, triste et seule, elle m'attendra

La voilà, la Blanche Hermine, vivent la mouette et l'ajonc
La voilà, la blanche hermine, vivent Fougères et Clisson

Je viendrai à la nuit noire, tant que la guerre durera
Comme les femmes en noir, triste et seule, elle m'attendra

Et sans doute, pense-t-elle, que je suis en déraison
De la voir, mon cœur se serre, là-bas, devant la maison
Et sans doute, pense-t-elle, que je suis en déraison
De la voir, mon cœur se serre, là-bas, devant la maison

La voilà, la Blanche Hermine, vivent la mouette et l'ajonc
La voilà, la blanche hermine, vivent Fougères et Clisson

Et sans doute, pense-t-elle, que je suis en déraison
De la voir, mon cœur se serre, là-bas, devant la maison

Et si je meurs à la guerre, pourra-t-elle me pardonner
D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait?
Et si je meurs à la guerre, pourra-t-elle me pardonner
D'avoir préféré ma terre à l'amour qu'elle me donnait?

La voilà, la blanche hermine, vivent la mouette et l'ajonc
La voilà, la blanche hermine, vivent Fougères et Clisson
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