On perd ses souliers, ses cheveux, ses dents Mais on ne perd jamais son âme d'enfant On perd dignité, espoir en passant On perd tout ce qu'on est, sauf son âme d'enfant On perd face au pied, panache, flamboyant À chaque jours brisé, on perd de son temps On perd toutes ses plumes, une à une, doucement La vie les arrache à notre âme d'enfant Car cette âme-là dessine nos douleurs Se moque de nos lois, de nos mille frayeurs, mmh Car cette âme-là, c'est ça le bonheur C'est là qu'est la joie, c'est là qu'est l'erreur On perd de nos rêves, désespoirs brûlants On s'offre sans trêve, prince ou bien mendiants On perd l'inutile, l'essentiel pourtant Mais on ne perd jamais son âme d'enfant On perd les pédales, on tombe tout doucement De nos vies cruelles, on meurt en tremblant En perd le nord, le sud, Mistral au bon an Mais on perd jamais son âme d'enfant Car cette âme-là dessine nos douleurs Se moque de nos lois, de nos mille frayeurs, mmh Car cette âme-là, c'est ça le bonheur C'est là qu'est la joie, c'est là qu'est l'erreur On perd comme on gagne, peu importe vraiment On ne peut rien attendre, la vie, ce tourment On perd tout ce qui tremble, tout ce qui respire Sauf notre âme d'enfant qui résiste au pire, au pire