La vie c'est un contrepoids entre la peine et la joie...On vit c'est la vie On vit la même mélancolie d'ce piano L'Algérino, Soprano... Mariés à la vie et nos raps nos anneaux Tire ou lève le d'ma tempe, rap à blanc ça sert à rien Quand t'es chargé sois sûr de rien Contemple le bien, mon putain d'sourire Comment c'est quoi qui sort de mon texte? C'est la fumée d'un flingue qui vient de servir Normal qu'je suis speed, l'an 2000 c'est hier Marre d'suivre la carotte maintenant faut qu'j'enlève ces oeillères A cheval sur la misère, voilà pourquoi j'vis sur la paille Il m'faut du liquide mais ya qu'au MacDo qu'ils donnent une paille Donc j'sors mon Mic, son cross Fais mon cross sur un son de grosse caisse Rends l'rap cardiaque comme William Ross Grosse caisse, qu'est-ce qui passe? T'appuies sur le champignon C'est bien mais faut aussi savoir tenir l'guidon La bague d'une femme te fera pas éviter l'crash Au contraire elle demande comment tu craches Du front du zgeg à la C.B T'en prends sur zgeg et elle le sait bien Si elle est assez bien tu t'maries Mais là elle oublie la capote et là tu vois pas mieux qu'Ingalls Marie Car tes projets s'habillent en noir Comme ton taf qui lui habille ta femme en blage Qui tire une taffe sur ta vie qui part en fumée Mais c'est la vie et la vie faut l'assumer Voilà pourquoi je suis pressé comme un nez sous un collant Dim L'Algé envoie le refrain j'ai usé toutes les pages... Refrain : J'vis la mélancolie de ce piano,une enclume dans l'coeur J'assume le poids de mes mots, ma plume trace une brume On manque d'air, la terre tourne et puis j'passe tu piges Toujours les tours qui s'érigent, on se tasse Tous ces riches on les envie, D'où le voeux de dévorer la vie, savourer l'instant sans s'avouer vaincus Convaincus, on vaincra (On vaincra) Ancrés dans notre cran, on ose et ce qu'on peut on le prend J'ai aterri dans c'monde on n'sait comment Après mon frère, ma mère pouvait plus enfanter Mais malgré tout j'ai aterri sur terre J'suis une fausse couche, échoué sur les rives de la vie Et voilà que j'arrive On m'a dit sans m'le dire Pousse parmi les mauvaises herbes, m'efforce de garder ma tige droite Qu'ils s'doigtent si mon franc parler les gêne Quoi tu gerbes? Certes j'ai le verbe qui heurte Excuse c'est parti tout seul Sers, les yeux cernés c'est le beur à l'oeil bleu T'as cerné la thématique, logico-mathématique Clik, j'ai la rime automatique Le coeur tousse, marre d'être sous l'effet des drogues douces Tous, pour le flouss couz,on secoue nos poches et on tousse Hélas si tu l'as cru, on a cru alors Mais on s'est réveillé à l'aube Sobre, mais ivre de rage Toujours dans l'excès ya pas de limites Quand la fight nous propose une poignée de main Mais on évite comme toi d'ailleurs Chercher refuge chez les tailleurs en soie mais ici c'est chacun pour soi Et Dieu pour qui croit Une ligne droite tendue par l'ironie du sort Soit, ainsi soit notre sort... Refrain Hey...Au lieu d'savoir qui des M.C est le premier Sur du Timbaland premier Vois la gravité d'nos actes, j'te parle pas d'Newton et d'son pommier Ravitaille tes raps pour les gens qu'ont la couleur du damier de Walid à Damien Oyé Oyé Sopra noyé entre encre et larmes(...) Mais l'vide prend trop d'place, les crocs classes, des grosses crasses qu'ont nourri mes grosses tass à cause des grosses barasses d'air On dirait qu'j'taff dans le vent, rien à foutre Tant qu'j'taff dans l'fond j'reste terre à terre On dit souvent qu'à Marseille on a des raps de chaleur Eh si on transpire des yeux chez nous c'est pas à cause d'la chaleur Chez nous, rage et joie et valeur Nos genoux à l'heure quand il s'agit de prier Quand il s'agit d'crier râleurs genoux Repars avec des ballerines pendant qu'l'Ange de la mort fait ses courses en Palestine Le rap c'est sérieux comme quand l'Amérique apprend à ses Bonds à faire sur nos pays des sauts périlleux Clik Clik Bam et rend les S.O.S muets Muets d'la voix on peut pas dire que t'as grandi, muer Ruez vous sur la caillasse c'est c'qu'on nous dit depuis gosse Normal qu'ça casse et qu'mon MIC sorte souvent d'son cross L'Algérino faut qu'on s'taille d'ici et vite, vite...