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[Verse 1]
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Chez Jeanne, la Jeanne, Son auberge est ouverte aux gens sans feu ni lieu
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On pourrait l'appeler l'auberge du Bon Dieu, S'il n'en existait déjà une
BmAGF#7C#7F#7EmBm
La dernière où l'on peut entrer, Sans frapper sans montrer patte blan -an - che.
[Verse 2]
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Chez Jeanne, la Jeanne, On est n'importe qui on vient n'importe quand
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Et comme par miracle par enchantement, On fait partie de la famille
BmAGF#7C#7F#7EmBm
Dans son cœur en s'poussant un peu, Reste encore une petite pla -a- ce.
[Verse 3]
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La Jeanne, la Jeanne, Elle est pauvre et sa table est souvent mal servie
EmBmF#7F#7
Mais le peu qu'on y trouve assouvit pour la vie, Par la façon qu'elle le donne
BmAGF#7C#7F#7EmBm
Son pain ressemble à du gâteau, Et son eau à du vin comme deux gouttes d'eau.
[Verse 4]
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La Jeanne, la Jeanne, On la paie quand on peut des prix mirobolants
EmBmF#7F#7
Un baiser sur son front ou sur ses cheveux blancs, Un semblant d'accord de guitare
BmAGF#7C#7F#7EmBm
L'adresse d'un chat échaudé, Ou d'un chien tout crotté comme pourboi-re.
[verse 5]
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La Jeanne, la Jeanne, Dans ses roses et ses choux n'a pas trouvé d'enfant
EmBmF#7F#7
Qu'on aime et qu'on défend contre les quatre vents, Et qu'on accroche à son corsage
BmAGF#7C#7F#7EmBm
Et qu'on arrose avec son lait, D'autres qu'elle en seraient toutes cha-gri-ines.
[verse 6]
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Mais Jeanne, la Jeanne, ne s'en soucie pas plus que de colin-tampon
EmBmF#7F#7
Être mère de trois poulpiquets à quoi bon, Quand elle est mère universelle
BmAGF#7C#7F#7EmBm
Quand tous les enfants de la terre, de la mer et du ciel sont à e- e- lle